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Echo international : Tadeusz Kantor
Marionnette / ESNAM, Tadeusz Kantor (Cricoteka),
photographie : Christophe Loiseau
Auteure : Sidonie Han
Peintre et metteur en scène polonais, formé à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, Tadeusz Kantor (1915-1990) fut l’un des metteurs en scène les plus importants du XXe siècle. « Sa conception radicale du théâtre, héritière du dadaïsme, d’Antonin Artaud ou des futuristes, ne cessera de surprendre et de questionner les spectateurs. La mort traverse toute son œuvre, qui rappelle sans arrêt que l’humanité a fait son lit de l’horreur et du désastre. La Classe morte, présentée en 1975 au Festival mondial du théâtre de Nancy, offre la vision d’une classe de vieillards, portant chacun sur leur dos la figure de l’enfant qu’ils ont été un jour, et qui est mort il y a bien longtemps. Une classe en décomposition, qui joue une danse macabre, chaque personnage replié sur ses obsessions puériles. Fortement marqué par la Seconde Guerre mondiale […], Il publie un manifeste en 1975, intitulé Le Théâtre de la Mort […] dans lequel il écrit : « Tout cela a commencé longtemps, longtemps auparavant avant le spectacle dont il est question ici. Dans mon imagination, et peut-être dans ma nature était ancrée très nettement l’image de la fin, de la fin de la vie, de la mort, de la catastrophe, de la fin du monde, Non sans raison ! » Le théâtre de Kantor est un théâtre qui s’appuie plus sur le visuel que sur le texte. Il travaille de manière approfondie sur les corps des acteurs, les scénographies et les éléments plastiques du spectacle, ainsi que sur le son. Toujours présent sur le plateau, il continue de diriger les comédiens pendant les représentations, comme un chef d’orchestre dans l’ombre. […]. »
Echo international : Tadeusz Kantor
Marionnette / ESNAM, Tadeusz Kantor (Cricoteka),
photographie : Christophe Loiseau
Auteure : Sidonie Han
Peintre et metteur en scène polonais, formé à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, Tadeusz Kantor (1915-1990) fut l’un des metteurs en scène les plus importants du XXe siècle. « Sa conception radicale du théâtre, héritière du dadaïsme, d’Antonin Artaud ou des futuristes, ne cessera de surprendre et de questionner les spectateurs. La mort traverse toute son œuvre, qui rappelle sans arrêt que l’humanité a fait son lit de l’horreur et du désastre. La Classe morte, présentée en 1975 au Festival mondial du théâtre de Nancy, offre la vision d’une classe de vieillards, portant chacun sur leur dos la figure de l’enfant qu’ils ont été un jour, et qui est mort il y a bien longtemps. Une classe en décomposition, qui joue une danse macabre, chaque personnage replié sur ses obsessions puériles. Fortement marqué par la Seconde Guerre mondiale […], Il publie un manifeste en 1975, intitulé Le Théâtre de la Mort […] dans lequel il écrit : « Tout cela a commencé longtemps, longtemps auparavant avant le spectacle dont il est question ici. Dans mon imagination, et peut-être dans ma nature était ancrée très nettement l’image de la fin, de la fin de la vie, de la mort, de la catastrophe, de la fin du monde, Non sans raison ! » Le théâtre de Kantor est un théâtre qui s’appuie plus sur le visuel que sur le texte. Il travaille de manière approfondie sur les corps des acteurs, les scénographies et les éléments plastiques du spectacle, ainsi que sur le son. Toujours présent sur le plateau, il continue de diriger les comédiens pendant les représentations, comme un chef d’orchestre dans l’ombre. […]. »