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Définition
photo Christophe Loiseau.
Musée de l'Ardenne.
Lorsque l’on parle des objets utilisés dans les rituels en Afrique, le mot « marionnette » est à employer avec précaution. Il existe bien des marionnettes, comme la marotte, les marionnettes aux pieds ou la marionnette-castelet – notamment lors des rites funéraires car la marotte permet la danse et le déplacement nécessaires et la marionnette-castelet car elle permet de cacher le manipulateur, ce qui participe au secret. Cependant, d’autres types d’objets sont plus largement utilisés dans les rites africains : statuettes – parfois articulées –, sceptres, figurines, etc. Il est tentant de les qualifier de marionnettes car ils s’y apparentent parfois dans leur forme ou leur manipulation. De plus, il est difficile de savoir si les mots des langues africaines pour désigner ces objets correspondent à la définition de la marionnette telle que nous la comprenons en Occident. Ainsi, les Bamanan (Mali) ne font pas de différence entre marionnettes et masques, qu'ils appellent tous les deux "masques", et qui ont tous les deux le même but(1). Nous allons donc plutôt parler ici d’effigies, par mesure de précaution. Le terme d’effigies comprendra à la fois les objets et les marionnettes cités ci-dessus.
1. DEN OTTER, Elisabeth, URL : http://elisabethdenotter.nl/site2/mali/mali.html : "No difference is made by the Bamanan between puppets and masks; both are called 'mask', and serve the same purpose: to represent the mythical and symbolic beings through concealed human beings."
Définition
photo Christophe Loiseau.
Musée de l'Ardenne.
Lorsque l’on parle des objets utilisés dans les rituels en Afrique, le mot « marionnette » est à employer avec précaution. Il existe bien des marionnettes, comme la marotte, les marionnettes aux pieds ou la marionnette-castelet – notamment lors des rites funéraires car la marotte permet la danse et le déplacement nécessaires et la marionnette-castelet car elle permet de cacher le manipulateur, ce qui participe au secret. Cependant, d’autres types d’objets sont plus largement utilisés dans les rites africains : statuettes – parfois articulées –, sceptres, figurines, etc. Il est tentant de les qualifier de marionnettes car ils s’y apparentent parfois dans leur forme ou leur manipulation. De plus, il est difficile de savoir si les mots des langues africaines pour désigner ces objets correspondent à la définition de la marionnette telle que nous la comprenons en Occident. Ainsi, les Bamanan (Mali) ne font pas de différence entre marionnettes et masques, qu'ils appellent tous les deux "masques", et qui ont tous les deux le même but(1). Nous allons donc plutôt parler ici d’effigies, par mesure de précaution. Le terme d’effigies comprendra à la fois les objets et les marionnettes cités ci-dessus.
1. DEN OTTER, Elisabeth, URL : http://elisabethdenotter.nl/site2/mali/mali.html : "No difference is made by the Bamanan between puppets and masks; both are called 'mask', and serve the same purpose: to represent the mythical and symbolic beings through concealed human beings."