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Vers une théorisation du théâtre de figure
Dominique Houdart - Jeanne Heuclin (France)
© Compagnie Houdart-Heuclin, photographie : Brigitte
Pougeoise
Dominique Houdart est un homme du verbe et Jeanne Heuclin, une femme de la voix. Elle chante, elle éructe, elle crie et revendique une théâtralité primitive ; il met en scène, il écrit, il théorise leur théâtre de figure. Engagés, Dominique Houdart et Jeanne Heuclin ont cherché, à travers chaque forme, une voie / voix pour le théâtre. En 1984, commentant Tancrède et Clorinde, Dominique Houdart et Gérard Lépinois expriment à nouveau leur fascination pour cet art dramatique extrême-oriental.
De toutes les formes de théâtralité, l’art du Bunraku est sans doute le plus élaboré, le plus complet, le plus porteur de signes. […] Le Bunraku est un véritable éclatement de l’art du comédien dans l’espace, dénonciation du « dit » et du « montré ». […] Ainsi apparaît un rapport métaphysique très étrange entre le manipulateur et l’être manipulé. C’est tout le destin de l’homme qui se joue avec ces merveilles de bois et de tissus. (14)
Dominique Houdart concède que « c’est un art tellement sophistiqué et élaboré qu’il permet d’aller au-delà du théâtre, d’en retrouver les sources » (15). La « source » de la théâtralité du bunraku est comprise par la compagnie comme l’exposition des signes qui constituent le théâtre.
14. Dominique HOUDART, « Le Bunraku », dans dossier du spectacle Le Combat de Tancrède et Clorinde, 1984
15. Evelyne LECUCQ, « Les marionnettes du bunraku, du Japon à leur utilisation en France », dans Mû, L’Autre Continent du théâtre, n°8, Paris, juin 1997. Consultable sur demande au Centre de Documentation et des Collections du Pôle International de la Marionnette et visible sur le PAM.
Vers une théorisation du théâtre de figure
Dominique Houdart - Jeanne Heuclin (France)
© Compagnie Houdart-Heuclin, photographie : Brigitte
Pougeoise
Dominique Houdart est un homme du verbe et Jeanne Heuclin, une femme de la voix. Elle chante, elle éructe, elle crie et revendique une théâtralité primitive ; il met en scène, il écrit, il théorise leur théâtre de figure. Engagés, Dominique Houdart et Jeanne Heuclin ont cherché, à travers chaque forme, une voie / voix pour le théâtre. En 1984, commentant Tancrède et Clorinde, Dominique Houdart et Gérard Lépinois expriment à nouveau leur fascination pour cet art dramatique extrême-oriental.
De toutes les formes de théâtralité, l’art du Bunraku est sans doute le plus élaboré, le plus complet, le plus porteur de signes. […] Le Bunraku est un véritable éclatement de l’art du comédien dans l’espace, dénonciation du « dit » et du « montré ». […] Ainsi apparaît un rapport métaphysique très étrange entre le manipulateur et l’être manipulé. C’est tout le destin de l’homme qui se joue avec ces merveilles de bois et de tissus. (14)
Dominique Houdart concède que « c’est un art tellement sophistiqué et élaboré qu’il permet d’aller au-delà du théâtre, d’en retrouver les sources » (15). La « source » de la théâtralité du bunraku est comprise par la compagnie comme l’exposition des signes qui constituent le théâtre.
14. Dominique HOUDART, « Le Bunraku », dans dossier du spectacle Le Combat de Tancrède et Clorinde, 1984
15. Evelyne LECUCQ, « Les marionnettes du bunraku, du Japon à leur utilisation en France », dans Mû, L’Autre Continent du théâtre, n°8, Paris, juin 1997. Consultable sur demande au Centre de Documentation et des Collections du Pôle International de la Marionnette et visible sur le PAM.