Señor Z
- Date : Le/en 1991 (créé en 1991)
- Co-production : En co-production avec le Théâtre Jeune Public de Strasbourg, la ville de Fontenay-sous-Bois et le département du Val-de-Marne. Avec le soutien du Théâtre Massalia et de la Scène Nationale Les Plateaux.
- Précisions sur la distribution : Musique : HARMELLE, Richard Interprètes : MEYER, Gilbert ; AMOROS, Anne ; AUGUSTIN, Michèle ; HARMELLE, Richard [musique] ; SCHALL, Jean-Pierre [musique] Autre : HAESSIG, Jean-Marc [dessin]
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Résumé :
Dans un pays étranger non déterminé, à une certaine époque, un dictateur sanguinaire fait régner un ordre musclé sur une population terrorisée. Seul un mystérieux personnage masqué s'oppose à la tyrannie. Grâce à sa ruse, son habilité aux armes et la complicité d'une fougueuse monture, il ridicule le tyran et ses hommes. Folles chevauchées, duels sans merci et suspense sont au rendez-vous des aventures de Señor Z. Cette « fantaisie visuelle et musicale sans paroles » explore les liens entre théâtre d'ombres et cinéma. Faisant appel aux signes familiers du langage cinématographique, qui croisent ceux, plus insolites, de la représentation des ombres animées, Señor Z révèle les analogies trompeuses entre ces deux formes de l'art de la lumière. Le spectateur y est le jouet d'une double illusion et, comme pour nourrir encore cet univers d'illusion, c'est un personnage masqué, le héros double par excellence, qui donne son nom au spectacle. Pour filer la métaphore du cinéma, Luc Amoros impose à sa source lumineuse une obturation rapide et intermittente. Elle évoque à la fois les vacillations produites par les lampes à huile des montreurs d'ombres traditionnels et les images saccadées du cinéma des origines, quand le petit nombre de photogrammes défilant devant la lentille du projecteur ne suffisait pas à restituer parfaitement le mouvement de la vie. Les textes, réduits à de rares dialogues, de courts commentaires et surtout composés d'interjections ou d'onomatopées, ne sont pas dits mais dessinés, au même titre que les figures et les décors, et manipulés en surimpression de l'image en mouvement. Traités phonétiquement dans les langues des différents pays où le spectacle était joué, ils sont comme un écho visuel au bruitage et à la musique. Au rythme endiablé des images muettes s'ajoute en effet celui de la musique omniprésente. Comme dans toutes les créations de la compagnie, la présence des musiciens sur scène, qui interprètent la partition en direct, constitue un élément fondamental du spectacle.
- Concepts : théâtre d'ombre cinéma Musique
- Lieu : France
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Œuvre Spectacle -Señor Z Amoros et Augustin (1976) (1991)
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