• Imprimer
• Permalien de la notice

À l'émancipation ! ...(pourvu qu'il n'arrive rien)

• Date : Le/en 06/2002 (créé le 1er juin 2002)
• Co-production : Coproduction : Ches Panses Vertes. Avec le soutien de la DRAC Picardie, le Conseil Général de la Somme, le Conseil Régional de Picardie, Amiens-Métropole et la CCAS
• Pr?cisions sur la distribution : Auteurs : KAPLAN, Leslie Mise en scène : BAILLON, Sylvie [mise en scène] ; ANDRIEUX, David [assistanat mise en scène] Scénographie : QUIGNON, Marie Claude [scénographie] ; GUYART, Yves [décor] Lumières : LOMBARD, Yvan Costumes : BAILLON, Sylvie Fabrication : GOULOUZELLE, Eric Musique : SAUR, Etienne
• R?sum? :

  Sur une commande du service culturel de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, en Picardie, le collectif La Forge entame avec les habitants de ce territoire un travail axé sur la mémoire ouvrière de la vallée : « Quelle vie ». A l'invitation du service culturel du territoire, la compagnie Ches Panses vertes rejoint le projet et créé la pièce A l'émancipation, pourvu qu'il n'arrive rien ! à partir du texte écrit par leslie Kaplan, fruit des "cafés parlés", temps de collecte de la parole. Ce spectacle restitue et évoque les tensions liées à l'industrie paternaliste. Sylvie Baillon, metteur en scène, a monté ce texte avec comédiens, pantins, maisons - des maisons-marionnettes dit la scénographe - et sons. Il s'agit d'y faire entendre une parole, de mettre sur scène toute cette matière patiemment récoltée : la parole, les sons, les images...Donner figure à Catherine et, Michel et les autres, par les pantins. Parce que les pantins sont des totems à parole qui mettent suffisamment à distance celle-ci pour qu'on ne soit pas dans la nostalgie... Parce qu'au-delà des histoires particulières, ces figures appartiennent à notre histoire collective. Rendre compte des gestes. Des seuils d'où l'on regarde la vie passer. Le son du monde se trouve à l'intérieur, il arrive par la télé. Dans la rue c'est le silence. Des jeunes personnes racontent ce que les anciens ont enfin transmis. Et essaient de comprendre. C'est aussi à cela que sert le théâtre : à transmettre et à débusquer les manipulations invisibles, les représentations établies qu'on voudrait faire passer pour des vérités premières. Avec tendresse et sourires. « Le théâtre est une archéologie vivante et se donner une langue est un bel acte de résistance. » (Sylvie Baillon)

Mots-cl?s : Pantins ; écriture contemporaine ; industrie ; ouvrier
• Lieu : France (Domart en Ponthieu (France))
• Langues : Français