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Les voix de La Confession d'Abraham

© Papierthéâtre
Abraham est enterré dans le caveau des patriarches. Chaque jour, des pèlerins des trois religions s'adressent à leur ancêtre en glissant des messages à travers une grande grille. Abraham les lit au fur et à mesure, les commente et parle à sa femme Sarah, la mère de leurs six milliards quatre cent vingt millions trois cent mille deux cent trente enfants. Une vie commune longue de trois mille ans et lourde de tant de déchirements et d'épisodes incroyables. Il se souvient du déluge, de la destruction de Sodome... Mais bientôt, des messages arrivent à Abraham de la part de Dgibril de Jéricho, de Sélim de Gaza, de Diop de Douala, du petit Simon de Nazareth qui a jeté une pierre contre des soldats qui ont tiré, "pas en caoutchouc". L'histoire s'accélère...
Imprégné des couleurs et de l'histoire de l'Orient, le dramaturge algérien soulève, avec sa Confession d'Abraham, les éternelles utopies de la mémoire collective. En évoquant cet autrefois, il n'est furieusement question que d'aujourd'hui et des atteintes récurrentes à l'intégrité de l'homme.
L'une des plus grandes forces du texte reste qu'il fait entendre la voix du patriarche lui-même. Il n'est pas présenté comme le fondateur austère des monothéismes, mais comme un homme vivant, plein d'humour, aimant passionnément sa femme et dont la foi tremble, laissant apparaître les fissures d'un bloc monolithique. Les recherches exégétiques, les références à l'histoire et à l'actualité du Proche-Orient mêlées à la poésie de la langue de Mohamed Kacimi, d'une drôlerie bienveillante voire mordante, font advenir la rencontre d'un Abraham biblique et humain.
Les voix de La Confession d'Abraham

© Papierthéâtre
Abraham est enterré dans le caveau des patriarches. Chaque jour, des pèlerins des trois religions s'adressent à leur ancêtre en glissant des messages à travers une grande grille. Abraham les lit au fur et à mesure, les commente et parle à sa femme Sarah, la mère de leurs six milliards quatre cent vingt millions trois cent mille deux cent trente enfants. Une vie commune longue de trois mille ans et lourde de tant de déchirements et d'épisodes incroyables. Il se souvient du déluge, de la destruction de Sodome... Mais bientôt, des messages arrivent à Abraham de la part de Dgibril de Jéricho, de Sélim de Gaza, de Diop de Douala, du petit Simon de Nazareth qui a jeté une pierre contre des soldats qui ont tiré, "pas en caoutchouc". L'histoire s'accélère...
Imprégné des couleurs et de l'histoire de l'Orient, le dramaturge algérien soulève, avec sa Confession d'Abraham, les éternelles utopies de la mémoire collective. En évoquant cet autrefois, il n'est furieusement question que d'aujourd'hui et des atteintes récurrentes à l'intégrité de l'homme.
L'une des plus grandes forces du texte reste qu'il fait entendre la voix du patriarche lui-même. Il n'est pas présenté comme le fondateur austère des monothéismes, mais comme un homme vivant, plein d'humour, aimant passionnément sa femme et dont la foi tremble, laissant apparaître les fissures d'un bloc monolithique. Les recherches exégétiques, les références à l'histoire et à l'actualité du Proche-Orient mêlées à la poésie de la langue de Mohamed Kacimi, d'une drôlerie bienveillante voire mordante, font advenir la rencontre d'un Abraham biblique et humain.