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  3. Yves Joly, icône de la marionnette moderne malgré lui
  4. La création comme seul outil de reconnaissance

La création comme seul outil de reconnaissance

La Noce, par la compagnie Yves Joly, photo de spectacle,
1961 © Yves Joly

Si Joly est célébré comme un maître, il refuse ce rôle. Son talent lui vaut une estime unanime de la profession qui le reconnaît comme « créateur majeur et source de notre renouveau artistique » (12). Ceci se manifeste par divers prix en France et à l’étranger – il reçoit la médaille d’or de l’originalité et de la fantaisie au festival de Bucarest en 1958 –, ou par son élection comme président du Syndicat national des arts de la marionnette, parmi d’autres titres honorifiques qu’il accepte poliment pour rendre service, mais sans esprit de corps. Joly est très indépendant, peu intéressé par les méandres politiques et moins encore par l’administratif, n’a ni besoin ni souci de reconnaissance, et c’est le secrétaire général du Syndicat, Alain Recoing, qui mènera les principaux combats. Lorsqu’on lui propose, à la fin des années soixante, la direction d’un Théâtre de la marionnette à Paris, Joly refuse, et le projet tombe à l’eau (13). À Margareta Niculescu qui lui demande de formuler un bilan de son expérience, il répond en quelques mots : « Il faut bien que je me rende à l’évidence : je n’ai rien à dire – je n’ai pas d’opinions et mon expérience n’a pas été laborieuse – j’ai horreur du labeur – j’aime seulement aimer. […] Je fais les choses pour fêter la joie lorsqu’elle vient en moi. Si j’étais danseur, je danserais cette joie, si j’étais peintre, je ferais de cette joie une danse de couleur et parce que je ne suis ni l’un ni l’autre, mais que j’ai un peu de l’un et de l’autre, je découvre une forme dont ensuite je découvre le mouvement. Ça peut être très laid ou très beau – pour les autres – et selon le cas, il restera ou non un geste refait pour le spectateur (14). » Yves Joly n’avait rien d’autre à apporter à cet art et cette profession que le talent que lui a conféré un profond amour de la vie et cette joie de créer, et ce fut un don définitif.

 

12. Alain RECOING, Mémoires improvisés d’un montreur de marionnette, Montpellier / Charleville-Mézières : Entretemps / Institut International de la Marionnette, 2011, p. 72.

13. Ibid., p. 71-77, 211. Voir également l’entretien avec Sylvestre Joly.

14. Manuscrit et tapuscrit non datés, fonds Joly, Pôle International de la Marionnette [texte écrit par Yves Joly sur la sollicitation de Margareta Niculescu].

La création comme seul outil de reconnaissance

La Noce, par la compagnie Yves Joly, photo de spectacle,
1961 © Yves Joly

Si Joly est célébré comme un maître, il refuse ce rôle. Son talent lui vaut une estime unanime de la profession qui le reconnaît comme « créateur majeur et source de notre renouveau artistique » (12). Ceci se manifeste par divers prix en France et à l’étranger – il reçoit la médaille d’or de l’originalité et de la fantaisie au festival de Bucarest en 1958 –, ou par son élection comme président du Syndicat national des arts de la marionnette, parmi d’autres titres honorifiques qu’il accepte poliment pour rendre service, mais sans esprit de corps. Joly est très indépendant, peu intéressé par les méandres politiques et moins encore par l’administratif, n’a ni besoin ni souci de reconnaissance, et c’est le secrétaire général du Syndicat, Alain Recoing, qui mènera les principaux combats. Lorsqu’on lui propose, à la fin des années soixante, la direction d’un Théâtre de la marionnette à Paris, Joly refuse, et le projet tombe à l’eau (13). À Margareta Niculescu qui lui demande de formuler un bilan de son expérience, il répond en quelques mots : « Il faut bien que je me rende à l’évidence : je n’ai rien à dire – je n’ai pas d’opinions et mon expérience n’a pas été laborieuse – j’ai horreur du labeur – j’aime seulement aimer. […] Je fais les choses pour fêter la joie lorsqu’elle vient en moi. Si j’étais danseur, je danserais cette joie, si j’étais peintre, je ferais de cette joie une danse de couleur et parce que je ne suis ni l’un ni l’autre, mais que j’ai un peu de l’un et de l’autre, je découvre une forme dont ensuite je découvre le mouvement. Ça peut être très laid ou très beau – pour les autres – et selon le cas, il restera ou non un geste refait pour le spectateur (14). » Yves Joly n’avait rien d’autre à apporter à cet art et cette profession que le talent que lui a conféré un profond amour de la vie et cette joie de créer, et ce fut un don définitif.

 

12. Alain RECOING, Mémoires improvisés d’un montreur de marionnette, Montpellier / Charleville-Mézières : Entretemps / Institut International de la Marionnette, 2011, p. 72.

13. Ibid., p. 71-77, 211. Voir également l’entretien avec Sylvestre Joly.

14. Manuscrit et tapuscrit non datés, fonds Joly, Pôle International de la Marionnette [texte écrit par Yves Joly sur la sollicitation de Margareta Niculescu].

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