Le Jeu du Roi

Godefroy, Raymond, auteur, dramaturge (adaptation texte) ; Shakespeare, William, auteur ; Baillon, Sylvie, metteur en scène ; Rodriguez Jorda, Philippe, metteur en scène, fabricant ; Baillon, Georges, scénographe ; Ches Panses Vertes (1979; Amiens, France), producteur, producteur ; Guyart, Yves, scénographe ; Lombard, Yvan, réalisateur lumière ; Fertel, Claudine, costumier, fabricant ; Goulouzelle, Eric, fabricant ; Saur, Etienne, compositeur

Antonakaki, Katerini, interprète ; Corbillon, Marie-Dolorès, interprète ; Germain, Hervé, interprète ; Goulouzelle, Eric, interprète ; Picard, Alexandre, interprète ; Lombard, Yvan, technicien ; Saur, Etienne, technicien

Date : Le/en 24/10/1997 (spectacle créé le 24 octobre 1997)
Co-production : Production : Ches Panses Vertes. Coréalisation : Maison de la Culture d'Amiens et Maison du Théâtre avec l'aimable participation de la Comédie de Picardie
Précisions sur la distribution : Auteurs : GODEFROY, Raymond [adaptation texte] ; SHAKESPEARE, William [d'après] Mise en scène : BAILLON, Sylvie [mise en scène] ; RODRIGUEZ-JORDA, Philippe [assistanat mise en scène] ; GODEFROY, Raymond [dramaturgie] Scénographie : BAILLON, Georges [scénographie] ; GUYART, Yves [décor] Lumières : LOMBARD, Yvan Costumes : FERTEL, Claudine Fabrication : GOULOUZELLE, Eric [construction marionnettes] ; RODRIGUEZ-JORDA, Philippe [construction marionnettes] ; FERTEL Claudine [costumes marionnettes] Musique : SAUR, Etienne Interprètes : ANTONAKAKI, Katerini ; CORBILLON, Marie-Dolorès ; GERMAIN, Hervé ; GOULOUZELLE, Eric, JORAND-BRIQUET, Emmanuel ; PICARD, Alexandre Techniciens : LOMBARD, Yvan [régie lumière] ; SAUR, Etienne [régie son]
Résumé :
Pièce écrite par Raymond Godefroy d'après Le Roi Lear de William Shakespeare et mise en scène par Sylvie Baillon, Le jeu du Roi est l'occasion pour la compagnie Ches Panses Vertes de poser sur le plateau le « Grand Théâtre du Monde » en s'inspirant du théâtre Nô. Il s'agit d'une pièce sur le pouvoir, la folie mais aussi l'hérédité, la filiation, la transmission. Cette thématique de la transmission (quel est le royaume à partager et à transmettre) ainsi que celle du choix des signes de « royauté » ont questionné Sylvie Baillon. C'est la tragédie du regard, de la reconnaissance par l'autre, du changement et de l'absurdité du pouvoir. Lear va vers le dénuement... En se débarrassant des signes de sa royauté, peut être que ce qu'il découvre, c'est l'animal. La seule question qui se pose alors est celle de la perpétuation de l'espèce. Mais la filiation est une vraie question pour l'homme : quel regard un père pose-t'il sur ses deux enfants pour que l'un soit fils et l'autre bâtard ? Et quel fou mettrait en place cette représentation, faisant apparaître des êtres entre animaux et humains, comme des fantômes. Des questions mises en abyme par la présence au plateau de marionnettes portées, à taille humaine, dont les têtes ont été construites d'après des têtes d'oiseaux et de comédiens quasiment masqués par un épais maquillage et couverts de peintures corporelles. Tous les personnages se trouvent également représentés dans un théâtre de papier utilisé pour l'épilogue et le prologue de la pièce.